Autour de l'automobile

Qu’est-ce que l’éco-conduite ?

L’éco-conduite correspond à un des principes inscrits dans le Code de la route pour la préservation de l’environnement. Il s’agit d’un ensemble de comportements routiers que les automobilistes adopteront pour un pilotage plus écologique et économique de leur véhicule.

Définition de l’éco-conduite

L’éco-conduite, ou conduite écoresponsable consiste en un ensemble de comportements routiers. Cette mesure a pour but de réduire la consommation de carburant, limiter la pollution, réduire la sinistralité et modérer l’usage que les automobilistes font de leur voiture. L’éco-conduite s’apparente à une conduite plus souple requérant l’assimilation de certains réflexes. Ces différents réflexes offrent de multiples avantages puisqu’ils permettent de moins consommer de carburant. Les automobilistes peuvent réaliser des économies, réduire l’impact du véhicule sur l’environnement, allonger la durée de bon fonctionnement du véhicule et favoriser la sécurité sur la route.

Quels sont les avantages de l’éco-conduite ?

Modifier son comportement routier et adopter la conduite douce ou eco-conduite présentent des atouts non négligeables. L’éco-conduite permet tout d’abord de réduire la facture de carburant en limitant la consommation de celui-ci. Ensuite, il aide à réduire les émissions de CO2 du véhicule, réduisant l’impact du véhicule sur l’environnement. L’éco-conduite sert également à réduire le nombre d’accidents de la circulation du fait de vitesses plus modérées des automobilistes. Pour finir, ce nouveau comportement routier est efficace pour réaliser des économies mécaniques. On parle d’économies mécaniques lorsque les éléments qui composent le véhicule sont moins durement sollicités, ce qui permet de favoriser leur longévité. Un exemple illustre parfaitement les avantages de la conduite écoresponsable. Depuis l’adoption de cette mesure par le Code de la route, on a pu observer des résultats probants dès la première année d’application : 5 % de consommation de carburant, en moins, 5 % d’émissions de CO2 en moins et une baisse de 10 % des accidents de la route.

Comment mettre en œuvre un plan « éco-conduite » au sein d’une entreprise ?

Lorsqu’une entreprise emploie une flotte de véhicules, cette dernière doit veiller à ce que ces collaborateurs respectent le principe d’éco-conduite. L’entreprise doit avoir une vision précise des comportements routiers de l’ensemble de ses collaborateurs. Pour ce faire, elle peut s’aider d’un boîtier télématique, installé à bord des véhicules, servant à transmettre les différents paramètres de conduite de chaque employé. Ces paramètres seront directement analysés par des gestionnaires afin de déterminer le profil de conduite de chaque conducteur : virages, freinages et accélérations. Dans le cas où plusieurs utilisateurs se partageraient le même véhicule, un système d’identification du conducteur peut être installé. L’analyse permanente de ces données est restituée à l’entreprise sous la forme d’une note appelée « éco-index ». Celle-ci permet d’identifier rapidement les comportements à risques et de mettre en place des mesures correctives ciblées.

Quelques gestes simples d’éco-conduite à appliquer dès aujourd’hui

Pour pratiquer l’éco-conduite, le conducteur doit savoir changer de vitesse lorsque c’est nécessaire. Il faut éviter les surrégimes, car ils entraînent une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 20 %. Il est généralement conseillé de passer à la vitesse supérieure dès que le moteur tourne à 2 500 tours/minute. Ensuite, il est préférable de maintenir une vitesse constante. Les accélérations et freinages brutaux entraînent une surconsommation de carburant de 20 % sur route et 40 % en ville. De plus, il est conseillé d’éviter de solliciter inutilement ses freins. Il faut anticiper les ralentissements et privilégier le frein moteur. Le conducteur doit également vérifier la bonne pression de ses pneus. Des pneus sous-gonflés impactent sur la tenue de route et la distance de freinage, tandis que des pneus trop largement étalés entraînent une surconsommation de carburant. Pour finir, il est préférable de réserver la climatisation aux grosses chaleurs, car elle consomme particulièrement d’énergie.